mercredi 27 janvier 2016
vendredi 22 janvier 2016
Laci Green explique si bien le genre que j'ai pas pu m'empêcher d'en faire une tite bédé
Alors, pourquoi cette bd ?
Je vous explique depuis le début et je préviens ça va prendre du temps, c'est le moment de choper ta tasse de thé ou ta choppe de bière. Donc : après 3 ans d'étude en section graphisme, un de mes travail nommé CYPRINE veut sortir de mon étagère et découvrir plein d'autres étagères de plein d'autres gens. J'étudie un peu le truc, mais pas trop sérieusement (d'une j'ai pas trop confiance en mon taff) mais surtout parce que je pars peu de temps après en Nouvelle Zélande pour voir ce que c'est de ne pas passer tout son temps derrière un ordi. Je me décide donc à me lancer dans l'auto-édition, mais pour ça il faut des soussous dans la popoche. Et là, la solution qui semble la plus adaptée est le crownfunding. C'est-à-dire : je me donne un objectif (pour moi c'était 50 CYPRINE imprimé) et je compte sur le don des gens pour atteindre mon objectif. Je pré-vendais les magazines. Ayant eu un gros coup de pouce de la part de Madmoizelle (et de ma famille hé of course) mon objectif a été atteint à 400%. POUPOUPOUUUU 150 CYPRINE IMPRIMÉ, C'EST JUSTE DE LA FOLIE. À la suite de quoi je reçois un mail de Fab disant qu'il aimerait bien me rencontrer après que je sois rentrée de chez les hobbits (Bon là c'est même plus gérable dans ma tête).
Je pars en NZ, là bas j'apprends que Jack Parker a kiffé mon boulot et voudrait me rencontrer aussi YOUHOUUUUU ! Bref je fais ma vie de voyageuse qui se lave pas puis je reviens en france. Je contacte Fab et Jack Parker et j'arrive à les rencontrer à Paris. Moment très chaleureux avec Fab dans les locaux de Madmoizelle. On parle de ma vie, de mes projets, plutôt flous à ce moment là. Puis je rencontre Jack devant une bière et elle me fait parvenir la remarque d'un lecteur : Dans Cyprine toute personne transgenre et non-binaire est exclu du discours. Il y a en effet des filles qui n'ont pas leurs règles, ni de vagin.
Ha oui.
Merde.
Je n'ai tout simplement pas prit ça en compte. Pour plusieurs raisons : la première, Cyprine est très nombriliste, je ne m'acceptais pas en tant que nana et je voulais comprendre pourquoi. Voilà, la base de ce projet c'était mon malaise. Je me suis rendu compte en le faisant que j'étais loin d'être la seule à le ressentir. Et j'avais justement envie d'inclure le plus de monde possible dans cette bulle d'amour et de prise de conscience. La deuxième raison est que je n'ai pas de personnes trans dans mon entourage, du moins pas que je sache. Je n'ai donc pas eu ce recul, du tout.
Je me suis donc renseignée sur le sujet et je suis tombée sur cette vidéo de Laci que j'ai trouvé super claire et très "illustrative". Ça m'a donc donné envie de la partager, à ma manière. Donc voilà, vous avez toute l'explication, j'espère n'avoir blessé personne avec Cyprine et à partir de maintenant j'essayerais d'être plus attentive à ce sujet.
Voilà voilà, j'espère que vous aussi ça vous fera réfléchir à ce qu'on nous rentre dans la tête depuis qu'on est né et qu'on ne pense même pas à réfuter.
AMOUR
PS : les valises c'est vraiment relou à dessiner <3
mercredi 6 janvier 2016
"Maria s'endort, elle imite les morts."
inconsistant et inquiétant
une tête de vivant
s'il n'y avait pas une tête de mort dedans.
Jacques Prévert
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